Hsirotoire #1
Une goutte de pluie tomba sur son visage. Et c'est à ce moment, à ce
moment précis que
@Sardoche_Lol
compris que son intelligence dépassait très largement la moyenne
haute du reste du monde et que son amour florissant avec
@Cyrilhanouna
ne pouvait plus durer,
il n'était pas à son niveau et ce n'était plus possible. Mais pour
comprendre cette révélation et ce dilemme face à des sentiments si
forts, il faudrait remonter quelques temps en arrière, lors de la
soirée knackis chez
@JeDetesteTweete
....
C'était un soir d'hiver comme un autre, un soir où, à cause du
réchauffement climatique on se dit "Ah, ça serait beau avec de la
neige, mais bon, on n'en verra plus jamais, et de toute façon la
neige à Paris en fait c'est moche car c'est gris pollué et on peut
même pas la manger"
Il est impossible de regarder les étoiles car la pollution est bien
trop présente, surtout avec les grèves, certaines personnes prennent
beaucoup plus leur voiture et ce n'est pas très sain pour
l'astrologie.
Mais assez parler de cette soirée, c'était une soirée comme toutes
les autres. C'est à 18h23 pétante (alors qu'on avait dit 18h30 mais
bon, les gens ne respectent plus la ponctualité, or avant l'heure
c'est pas l'heure et après l'heure c'est plus l'heure) que Sardoche
arriva.
Denis le fit attendre 7minutes dehors afin de lui ouvrir à 18h30
précise et le fit entrée dans le salon.
Tout d'abord ce qui choqua Sardoche c'est cette immense bibliothèque
qui trônait dans le salon. Il s'approcha lentement, comme hypnotisé
par l'appel de la culture.
Ce fut, à cet exact moment, que Sardoche ressenti les premiers
signes de son cerveau supra cosmique. Il était envoûté. Arrivé prêt
de cette gigantesque self à savoir, il prit un livre et l'examina :
"Les Knackis pour les nuls, édition collector, une fourchette à
Knackis offerte".
Un si beau livre, recouvert de faux cuir végétal en peau de Knackis
séchée et avec des lettres en Comic Sans MS couleur or rose.
Magnifique, à couper le souffle. Sardoche s'approcha alors d'un
autre livre. Il semble vieux, comme un ancien grimoire de
sorcellerie.
Les pages ont jaunit avec le temps, il retire la poussière et
découvre le titre Majestueux : "150 recettes pour réussir sa soirée
Knackis." C'est lorsqu'il allait attraper un 3em livre que Denis
arriva pour crier à Sardoche :
"Ne t'approche pas de mes livres malheureux, ce sont les miens !!!!
Mes précieux !!!! C'est tout ce que j'ai gardé de mon premier
divorce, c'est mon secret, mon image ma magie!!! Fuis avant que je
ne te fasse fuir".
Sardoche, surpris, laissa tomber les livres et s'excusa platement
avec quelques gros mots et insultes incontrôlables. C'est peu après,
vers 18h37 que Cyril Hanouna sonna à la porte.
Denis le fit entrer non sans lui faire remarquer son retard.
Sardoche profita que Denis soit occupé avec Cyril et les autres
invités pour suivre son instinct cosmique et se balader dans la
maison. Il faut dire que Denis avait prévu une visite de son humble
demeure à 18h35 mais, visiblement, on ne peut pas compter sur les
gens de la télé.
Il remarqua d'abord une toute petite porte, très étroite et en acier
trempé, avec de multiples verrous et un judas, étrange pour une
porte à l'intérieur de la maison. Il frappa trois fois et entendit
une petite voix hurler "SORTEZ MOI DU GARAGE JE SUIS ENFERMÉE".
Sardoche se dit qu'il avait probablement rêvé, ou halluciné, malgré
son extrème intelligence, et il poursuivit son chemin. Il arriva sur
une pièce étrange, toute petite, carrée et sans aucune lumière.
Et c'est à cet instant que Sarchoche ressenti à nouveau la puissance
de son intelligence supérieure : Il prit son téléphone et alluma le
flash pour y voir clair. Vraiment malin. Il découvrir avec stupeur
un cabinet de toilette, avec une sorte de gigantesque fresque
peinte.
Il devina des lettres gothique et grace à son gros cerveau il
déchiffra cette phrase : "Pisser dans le noir, c'est pour les vrais
#HommesEpilés." Pour se sentir, lui aussi comme un vrai homme épilé,
il sortit une énorme canette de Monster de sa poc...
- euh il n'avait pas de poche ce jour là, et son sac était resté à
l'entrée...pour être honnête, l'histoire ne raconte pas d'où il
sortit la canette, mais elle était bien réelle. -
Et, ce fut d'un cul-sec remarquable qu'il engloutit l'intégralité du
contenu. Il sauta trois fois et fit deux tours sur lui même : Ça y
est, l'envie était là. Il éteignit son flash et essaya, lui aussi,
d'uriner dans le noir. En vain.
Denis, inconsolable face au retard de Cyril décida de le punir le
temps de préparer les knackis. Il l'envoya au coin, dans la chambre
froide. Au même moment, Sardoche qui explorait tel Mike Horn|Bear
Grylls la maison contre vents et marées, arriva, aussi, dans la
chambre froide.
Une pièce immense, la plus grande de la maison, au moins aussi
grande qu'un terrain de foot (avec les gradins), et sous les yeux
ébahis de Sardoche : des knackis. Des knackis à perte de vue. A sa
droite, des knaickis, à sa gauche, des kancisk, sous ses pieds des
kanciaks !!!
Il entendit alors une voix fébrile "De..denis, c'est toi ? Je peux
sortir maintenant il fait froid."
Ce fut précisément le troisième moment où l'intelligence se Sardoche
fit surface, il se dit "Oh non, quelqu'un est enfermé dans la
chambre froide à Knackis!!!!!"
Il hésita "Hé ho ? Qui êtes vous, vous êtes là ? Je ne vous vois pas
avec toutes ces étagères à knackis". La voix répondit "Je suis au
coin, vous avez une très jolie voix, no homo". C'est alors que
Sardoche rougit.
Son cerveau est tellement gros que toutes ses terminaisons nerveuses
sont mille fois plus puissantes que les gens normaux, ainsi le fait
de rougir réchauffa la pièce d'environ 40°C. Toutes les knackis,
toutes, se sont mise à décongeler.
Il suivit, grâce à son instinct hors norme, la petite voix. C'est au
bout de 25min de recherches à travers les knackis en décongélation
qu'il découvrit, menotté à un tuyau d'évacuation de toilettes,
Cyril.
Cyril lui dit "Denis a caché la clé dans ma poche arrière, tu peux
chercher s'il te plait, no homo".
Sardoche s'empressa de mettre la main dans le jean de Cyril mais il
dérapa et mis là main sous le pantalon. Il hurla "NO HOMO" avant de
réaliser que le petit string en pilou pilou couleur giraffe était
très doux et qu'il aimerait bien voir ça de plus prêt.
Avec son intelligence supérieure, il dit "Il vaut mieux enlever le
Jean, je pourrais mieux chercher, NO HOMO". Cyril accepta. La
température de la pièce se mit à tellement monter que les knackis
ont commencer à cuire.
Denis entra, furieux et triste dans la pièce. "MES KNACKIS MES
KNACKIS CE N'EST PAS MA RECETTE, MES PAUVRES KNACKIS QU'ONT ILS
FAIT". Il hurla "NOUS ALLONS ETRE OBLIGÉS DE MANGER TOUTES LES
KNACKIS MAINTENANT, IL Y EN A 8 TONNES. BRAVO."
Denis avança dans la pièce et trouva nos deux protagonistes dans des
positions équivoques, en train de se faire des compliments et de se
dire des mots doux, ponctués de "no homo".
Denis se dit "Si c'est No Homo, ça va", il se calma face à la beauté
de cette bro-titude, et invita tout le monde à table.
Après ces évènements, la soirée se déroula plutôt normalement, tous
les invités mangèrent bien plus que de raison d'innombrables knackis
et furent rassasiés pour les 6 mois à suivre. Sardoche et Cyril
rentrèrent chez eux, le coeur lourd, mais quelques part heureux.
Chacun ressenti ce sentiment indescriptibles, les papillons dans le
ventre... Etait-ce une grosse diarrhés à causes des knackis mal
décongelées, ou tout simplement l'amour ? (no homo).
Sardoche alluma sa télé et tomba nez à nez avec son cher et tendre
sur une petite chaîne de télévision appartenant au groupe canal. Il
regarda, ému, se rappelant de la chambre froide, le coeur battant...
Son coeur battait tellement fort qu'une séisme de magnitude 7 a été
ressenti peu après près de Bordeaux.
Au bout de quelques instants, la douceur se transforma en amertume,
il s'exclama : "Mais qu'est-ce que c'est que cette émission de merde
et ce tissu de conneries et ces putain de gros débiles, j'ai payé ma
télé 7000 boules pour voir cette grosse merde PUTAIN".
Il réalisa alors que Cyril n'était pas au même niveau d'intelligence
que lui et que ça allait poser un problème. Face au doute, il sorti,
ce n'était pas tenable, il ne pouvait pas rester chez lui, c'était
trop, car putain c'est Cyril quand même merde.
Il alla s'assoir sur un banc pour se calmer. Un goutte de pluie
tomba sur son visage, ça lui a rappelé la réalité de la
décongélation des knackis. Il envoya un SMS romancé de rupture à
Cyril. De leur relation, il ne restait plus que ces deux mots : "No
Homo." --- fin.